11 jours de packraft : le défi de Léo et Emilien, soutenu par Wilsa Ils ont 25 ans, une caméra, deux packrafts… et une bonne dose de détermination. Léo et Émilien, deux amis passionnés d’images et d’aventure, se sont lancés un défi peu commun : descendre l’intégralité de la Vjosa, l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe. Une expédition de 300 kilomètres, entre la Grèce et l’Albanie, menée en août dernier. Un véritable défi packraft… Une idée un peu folle devenue réalité « L’objectif, c’était simple : descendre la Vjosa de sa source jusqu’à la mer, sans interruption », raconte Léo. « On voulait aussi en faire un film. »Mais derrière la simplicité de l’idée se cachait une expédition d’envergure : onze jours sur l’eau, une centaine d’heures d’effort, et des dizaines de kilomètres à ramer ou à porter le matériel dans des zones isolées. Leur projet n’était pas qu’une aventure sportive. C’était aussi un hommage à ce fleuve préservé, encore libre de toute infrastructure humaine. « Il n’y a ni barrage, ni retenue, ni dérivation sur la Vjosa. C’est ce qui la rend unique en Europe », souligne Émilien. 40 kilos sur le dos et des nuits à la belle étoile Pour une telle traversée, chaque gramme comptait. Les deux aventuriers avaient besoin d’un matériel fiable, léger et compact. Wilsa Outdoor les a soutenus dans leur préparation en leur fournissant des sacs de couchage en duvet naturel Ultralite Down 300 et des casquettes outdoor. « On dormait dehors tous les soirs », se souvient Léo. « Les sacs de couchage ont vraiment fait la différence. Ils étaient hyper légers, peu volumineux et surtout très confortables. C’est exactement ce qu’il nous fallait avec nos sacs qui pesaient près de 40 kilos au départ. » Un soutien simple, mais essentiel. Quand chaque kilo compte, le confort devient un luxe. Des paysages incroyables… et quelques frayeurs L’aventure a été belle, mais rude. Deux jours de marche pour rejoindre la rivière avec leurs sacs. Quatre jours dans un canyon isolé, sans échappatoire possible. Puis des heures de portage dans la brousse quand l’eau s’est faite rare. Enfin, le vent de la mer, de face, comme pour tester une dernière fois leur endurance. Mais la plus grosse frayeur est survenue à la fin.« L’avant-dernier jour, on pensait que le plus dur était derrière nous », raconte Émilien. « Et là, on entend des aboiements. Cinq gros chiens nous foncent dessus au niveau d’un rétrécissement. Ils mordaient presque nos kayaks. On a vraiment cru qu’on allait y laisser nos jambes ! »Heureusement, plus de peur que de mal. Une aventure qui marque une vie Quand ils évoquent la fin de la descente, les deux amis laissent transparaître une émotion forte. « Quand tu arrives à la mer, à la rame, après 11 jours d’efforts, tu ressens une immense fierté », confie Léo. « On a mis un an à préparer ce projet. Et au moment où tu vois la mer, tu te dis que tout en valait la peine. » Cette aventure les a changés, physiquement et mentalement. Elle a renforcé leur envie de continuer, de vivre encore d’autres expéditions, ailleurs, différemment.« Ce n’était pas la première, et sûrement pas la dernière », sourit Léo. « La prochaine sera sans doute plus froide, avec des skis et une pulka ! » Le rôle du soutien de Wilsa Outdoor « Bien sûr, les produits nous ont beaucoup aidés, mais c’est aussi une histoire de confiance », explique Émilien. « On voulait des partenaires qui croient à la fois à notre expédition et à notre projet de film. Wilsa a compris notre démarche, et ça, ça compte vraiment. » Cette collaboration s’est faite naturellement, sans contraintes, dans un esprit d’aventure partagé. « On a senti que notre projet était compris. C’était simple, fluide, humain. » Une aventure à partager Le film retraçant cette descente est désormais en préparation. Les images sont là, brutes, puissantes, à l’image de la rivière elle-même.« Il nous reste à finaliser le montage, mais on veut vraiment transmettre un message », raconte Léo. « Il faut oser se lancer, même quand ça paraît un peu fou. On apprend toujours quelque chose, même si tout ne se passe pas comme prévu. » Un message sincère, à l’image de leur aventure : simple, authentique, sans artifice. Et après ? Les deux amis ne manquent pas d’idées. Entre terrains enneigés, expéditions en montagne ou voyages en autonomie, la suite s’annonce prometteuse.« On adore ce mélange de sport, d’image et de nature », explique Émilien. « Et tant qu’il y aura des endroits sauvages à explorer, on continuera. » Un mot de la fin « Merci à Wilsa et à toute l’équipe », concluent-ils. « Pour nous, l’aventure n’est pas finie. Les infos sur la diffusion du film seront à retrouver sur notre compte @rivagesproduction, et on espère pouvoir le présenter dans un maximum de festivals ! »